Quel chemin pour atteindre son inconscient, notre partie cachée?
Dernière mise à jour : 18 nov. 2022

A QUOI SERT NOTRE INCONSCIENT?
De nombreuses thérapies proposent des techniques pour nous permettre d’avoir une conscience élargie et mettre en exergue notre partie secrète et cachée, selon DJOHAR SI AHMED, créatrice de ICPL et auteur de Comment penser le paranormal :psychanalyse des champs limites de La psyché (L’harmattan,2006)
Aujourd’hui, de nombreuses méthodes et techniques permettent d’accéder à accéder à notre part d’inconnu :
· LA RESPIRATION HOLOTROPIQUE

“ Expansion de la conscience sans LSD”
La respiration holotropique (en anglais Holotropic Breathwork) est une technique de respiration qui induit un état modifié de conscience. Elle a été créée par Stanislav Grof.
La technique implique une phase d'hyperventilation
« Selon Grof et son équipe, une expérience de respiration holotropique devrait se vivre en groupe. »
Réf : WIKIPEDIA
Né à Prague, Stanislav Grof a étudié et pratiqué la médecine psychiatrique en Tchécoslovaquie avant d'émigrer aux États-Unis, en 1967. Il a enseigné à l'Université John Hopkins où il a notamment mené des recherches sur le potentiel thérapeutique des drogues psychédéliques comme le LSD.
En 1973, il se rend en Californie, à l'institut Esalen, et continue son travail sur les états de conscience altérée, mais sans drogues. C'est dans la mouvance de cette époque - et des thérapies visant à unifier les plans corporel, mental et spirituel - que Grof élabore, avec sa femme Christina, la technique à laquelle il continue de se consacrer aujourd'hui.
Dans le milieu de la psychologie transpersonnelle, Stanislav Grof est considéré comme le grand théoricien des états mentaux altérés.
Selon Grof et son équipe, une expérience de respiration holotropique devrait se vivre en groupe. Il ne s'agit toutefois pas d'une thérapie de groupe, mais d'une expérience individuelle pratiquée collectivement, chacune des personnes profitant de l’énergie mobilisée par l’ensemble des participants. Une séance dure généralement 1 journée, parfois 2, dans une grande salle. Un praticien certifié offre d'abord une introduction théorique au travail.
Ensuite, la moitié des participants deviennent les « respirants » et les autres, les « accompagnants », puis les rôles sont inversés. Les 2 facettes de l’expérience sont importantes, dit-on, pour comprendre et intégrer ce qui peut se dérouler au cours d’une séance.
Des personnes formées à la technique offrent également des séances individuelles, tandis que des psychothérapeutes peuvent intégrer occasionnellement cette approche dans leur travail. Les personnes souffrant de problèmes émotifs sérieux ou de troubles psychiatriques, et qui veulent utiliser cette méthode, doivent le faire dans un contexte individuel.
Méthode d'exploration de soi et d'expansion de la conscience, le Travail de respiration holotropique (TRH) (Holotropic Breathwork) utilise la puissance de la respiration et de la musique pour franchir les barrières habituelles de la perception. Il provoquerait l’entrée dans un état de conscience altéré permettant à l’esprit de changer de mode de fonctionnement.
Selon le Dr Stanislav Grof, le psychiatre à l'origine de cette méthode, le simple fait de se retrouver dans cet état altéré susciterait une activité thérapeutique spontanée. Aucun autre apport ne serait nécessaire pour que l'inconscient fasse émerger les conflits qu'il recèle et, surtout, qu'il les traite. Le Travail de respiration holotropique est inspiré de différentes méthodes d'exploration de la conscience, dont le chamanisme qui a toujours misé sur les expériences d'états altérés (jeûne, isolement, rites de passage) pour accélérer le travail psychospirituel.
Quelques termes, comme holisme ou hologramme, ont déjà été créés à partir du préfixe grec holos qui signifie entier; le suffixe tropi implique l'idée de « mouvement vers ».
La mobilisation des ressources énergétiques de l'inconscient par le Travail de respiration holotropique entraînerait des réaménagements profonds tant sur le plan psychique que corporel - amenant la personne dans un « mouvement vers sa totalité ».
COMMENT LES SÉANCES SE DÉROULENT?
Couché sur un matelas de sol, les yeux fermés ou bandés, le respirant pratique simplement une respiration ample et rapide pour amener l'hyperventilation. L'accompagnant assure une indispensable présence, sans intervenir ou interrompre le processus.
En tout temps, le praticien demeure présent dans la salle.
L'hyperventilation entraîne rapidement des sensations corporelles que l'on dit causées par la circulation de « l'énergie ».
Elles peuvent se manifester partout dans le corps - membres, extrémités, organes génitaux, muscles, organes internes - et parfois donner l’impression de provenir d’une force transcendante « plus grande que soi ».
Une multitude d'images peuvent surgir, et il est fréquent de revivre des expériences émotives passées - qui peuvent avoir été merveilleuses ou, plus souvent, traumatisantes. Il n’est pas rare que les participants parlent d’expériences de « contact cosmique ». Et fréquemment, les gens disent avoir revécu leur naissance (la technique ressemble beaucoup à celle du rebirth).
La méthode demande d'accueillir ce qui émerge, et de profiter du fait que l'inconscient donne temporairement accès à certains de ses secrets.
Malgré les inconforts possibles (cris, larmes, tremblements, rires hystériques, frissons, crampes ou douleurs), le contexte sécuritaire aide à supporter l'expérience et à en profiter. Évidemment, celle-ci diffère d'une personne à l'autre et, pour une même personne, d'une séance à l'autre. N'étant basée sur aucun système de pensée, aucune philosophie, cette approche n'oriente pas l'expérience.
Ce que les respirants expérimentent et découvrent, serait « ce qui vit en eux ».
L'exercice dure de 2 à 3 heures, au cours desquelles les images et les sensations se modifient à plusieurs reprises - aidées en cela par le rythme rapide et profond de la musique.
Après une phase physiquement intense, les représentations mentales peuvent devenir graduellement plus calmes, parfois plus abstraites, puis l'organisme se prépare naturellement à mettre fin à l'expérience. Suit aussitôt un exercice de dessin, qui permet de se faire une autre « image » des sensations vécues. Après que les 2 partenaires aient fait l'exercice et le dessin, une période d'échange verbal favorise l'intégration.
Toutes ces étapes visent à donner corps à des images inconscientes afin qu'elles perdent le pouvoir de continuellement « contaminer » le présent. Dans l'approche, on parle de lâcher prise sur le passé, de clore les choses, et de pardonner. Il est également possible, grâce à une préparation appropriée, d'orienter sa séance vers une émotion ou un souvenir particulier. Les personnes qui ont expérimenté le travail psychothérapeutique avec les drogues hallucinogènes et avec la respiration holotropique croient que les 2 approches possèdent b
eaucoup de points en commun.
L’HYPNOSE ERICKSONIENNE

Technique thérapeutique mise au point par le psychologue américain Milton Erickson dans les années 50.
Elle vise à amener le conscient et l'inconscient à travailler ensemble pour déclencher les changements utiles à la résolution du problème.
Méthode globale, l'hypnose Ericksonienne prend en compte les différents aspects de l'être humain, elle est basée sur la suggestion mentale.
Le principe de l'hypnose est de vous amener dans un état de conscience modifiée afin de mettre en place les changements souhaités par l’intermédiaire de votre inconscient.
Contrairement aux croyances, le praticien n’a aucun pouvoir sur la personne hypnotisée. Lorsque le consultant entre dans un état de suggestion hypnotique (transe hypnotique), il reste maître de lui-même, il est toujours « présent » son jugement n’est pas altéré. Il n’est donc pas possib
le de lui faire faire quelque chose contre son gré ou qu’il n’aurait pas préalablement décidé.
99% de la population est réceptive à l'hypnose thérapeutique!
L'hypnose a démontré son efficacité dans de très nombreux domaines, je suis en mesure d'intervenir entre autre pour:
les addictions (arrêt du tabac, alcool, jeux d'argent) et les Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC);
Gestion du poids et des troubles alimentaires;
Se débarrasser des phobies(agoraphobie, claustrophobie, ascenseur, avion, eau, mort, sang, aiguille);
Accepter une rupture, un deuil, pardoner,vaincre la timidité,apprivoiser les douleurs;
Apprendre à gérer les conflits et à débloquer les obstacles émotionnels.
L’hypnose ne se substitue pas à un traitement médical ou à un régime alimentaire sain et équilibré.
Seul le corps médical est habilité à poser un diagnostic, prescrire ou modifier un traitement médicamenteux. Elle est cependant déconseillée aux personnes souffrantes de troubles psychotiques graves (schizophrénie, paranoïa et bipolarité).
Champs d'Applications :
Arrêt du Tabac, addictions aux jeux...
Soulager la douleur
Troubles anxieux
Interventions médicales ou dentaires
Dépendances
Estime de soi
Traumatismes
Phobies
Prise de décision
Enurésie
Troubles de l'alimentation
Problèmes relationnels
Préparation mentale et à la prise de décision : changement d'emploi..
LE DESSIN PROJECTIF
Laisser sa main tracer des symboles
Qu’est-ce que c’est ? Une projection symbolique de soi-même sur une feuille, inspirée de l’utilisation, par Carl Gustav Jung, des mandalas pour représenter le soi. En silence, on se laisse aller à fa
ire des traits, des tâches, des arabesques, sans chercher le beau ni le figuratif.
Comment ça marche ?
En groupe ou en individuel, avec ou sans thème (la rencontre, la joie…), cela commence par une relaxation.
La main doit être détendue, autonome.
Celui qui ne parvient pas à lâcher le contrôle peut changer de main ou avoir les yeux bandés.
Au hasard, le patient choisi trois crayons de couleur. Il a ensuite vingt minutes pour dessiner sans y penser… jusqu’à ce que quelque chose apparaisse. C’est alors « du dedans qui s’exprime », selon l’expression de Jung.
Les vingt minutes suivantes sont consacrées à l’interprétation du dessin. Guidé par les questions du thérapeute, le décodage des symboles, ses souvenirs et ses associations d’idées, le patient explore les pistes de réflexion données par son inconscient. «
Contrairement à une étude psychologique, nous n’interprétons pas les couleurs, l’absence ou la présence de certains signes, explique Claire Delabare, analyste jungienne à l’origine de la technique.

Un soleil, par exemple, signifie la chaleur, le besoin d’éclairage, non la relation au père. » En stage, les patients travaillent sur de grandes feuilles de couleur, des toiles, avec de l’argile et sur des dessins communs.
Vient ensuite la restauration, « une manière symbolique de prendre soin de soi », en lissant, par exemple, les pics qui hérissent une silhouette, expression d’une situation conflictuelle non résolue. Contrairement aux rêves de nuit, dont il est parfois difficile de se souvenir, le dessin n’est pas modifié par l’imaginaire. On peut même le garder et le retravailler plus tard.
LE RÊVE ÉVEILLÉ LIBRE
Libérer ses images intérieures

Qu’est-ce que c’est ?
On rêve sans dormir.
La méthode, mise au point à partir des années 1970 par le psychothérapeute Georges Romey, auteur du Rêve éveillé libre, une nouvelle voie thérapeutique(Dervy, 2010). Il s’inspire du « rêve éveillé dirigé », inventé par l’ingénieur Robert Desoille dans les années 1920. Avec une grande différence : le thérapeute laisse le patient dérouler son rêve sans intervenir.
Comment ça marche ?
Plongé dans un état de conscience intermédiaire – un sommeil éveillé –, le patient décrit les images qui lui viennent à l’esprit, sans chercher de logique.
Peu à peu, un scénario prend forme.
D’après Georges Romey, « les traumatismes ou difficultés passées ont figé les neurones dans certaines positions.
En état de relaxation, l’influx nerveux circule mieux, repérant et libérant les blocages, provoquant ainsi des prises de conscience par l’apparition d’images, de souvenirs et d’émotions ».
Non seulement le rêve éveillé modifie les enregistrements neuronaux, mais son étude avec le praticien consolide les changements.
Combinant l’interprétation freudienne des rêves, par décodage des fantasmes et du refoulé personnel, à l’analyse jungienne – ce qui relève de l’inconscient collectif –, et grâce à une typologie des symboles établie par Georges Romey à partir de milliers de séances, le thérapeute aide le patient à en comprendre le sens.
La puissance réparatrice des images initie une dynamique de changement positif. « Celui qui, dans son rêve, parvient à sortir d’un tunnel et à se retrouver à l’air libre, puise dans cette libération symbolique l’énergie nécessaire pour poursuivre le changement consciemment », révèle Georges Romey.
Mme Kao BOURILLON "EI" Hypnose--PNL-Sophrologue-EMDR-DSA-EFT
Formatrice (N°Agréement Directt) & Consultante RH
Spécialiste Gestion du stress et des émotions
Espace ANTIGUA -Parc des BEAUMES
638 Avenue de la Libération,Bât A5-1er étage
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Tél: 06.76.17.12.14
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